2020, année dorée pour les milliardaires russes ?
Alors que la Russie fait partie des pays comptant le plus de milliardaires, 2019 fut incontestablement une excellente année pour les personnalités les plus riches de Russie.
Ils ont ainsi vu leur fortune considérablement augmenter durant l’exercice des douze derniers mois. L’exercice sera-t-il renouvelé en 2020 ?
Le top 3 (Leonid Mikhelson, Vladimir Lisin et Vagit Alekperov)
Les sanctions économiques imposées à la Russie depuis l’annexion de la Crimée n’ont pas empêché les personnes les plus riches de Russie de continuer à faire fructifier leurs activités. Dans le pays de Vladimir Poutine, ces ultra-riches sont principalement d’influents acteurs du secteur de l’énergie.
L’homme le plus riche de Russie est Leonid Mikhelson. Le président de Novatek, une société de production de gaz naturel, dispose d’une fortune estimée à environ 24 milliards de dollars. Le premier milliardaire de Russie se place 32e au classement du top 500 des milliardaires mondiaux, juste derrière Li Ka-Shing, l’homme le plus riche de Hong-Kong.
Pour compléter le podium 2019 des hommes ayant accumulé le plus de profits en Russie : nous retrouvons Vladimir Lisin, puissant homme d’affaires, membre conseil d’administration de NLMK, l’une des quatre plus importantes entreprises sidérurgiques de Russie, sa fortune est estimée à 21,3 milliards de dollars en 2019. Vient ensuite Vagit Alekperov, PDG de Lukoil le plus grand producteur russe de pétrole.
Une autre figure importante pour tous fans de sport : Roman Abramovich. Propriétaire du Chelsea Football Club depuis 2003, ses gains sur l’année 2019 s’élèvent à 2,1 milliards de dollars. Ainsi selon certaines estimations, sa fortune personnelle avoisinerait les 12,4 milliards de dollars en 2019.
À la 17e place de ce classement, s’illustre notamment Dmitrii Rybolovlev. Le président de l’AS Monaco, qui malgré une perte de 438 millions de dollar en 2019, dispose d’un matelas de sécurité tout à fait confortable puisque sa richesse personnelle est désormais estimée à 6,8 milliards.
Quand fortune et philanthropie vont de pair (Iskander Makhmudov et Andrey Bokarev, Alisher Usmanov, etc.)
Qui dit grandes entreprises dit influents hommes d’affaires à leur présidence. Parmi les grands acteurs industriels de Russie, certains se distinguent par leurs gestes philanthropiques. C’est le cas notamment d’Iskander Makhmudov, fondateur et président de l’Ural Mining and Metallurgical Company (UMMC) dont la fortune est estimée à 6,6 milliards de dollars, Il verse chaque année, d’importantes sommes en faveur de diverses causes telles que la protection de l’environnement et de la faune russes, la réhabilitation des habitats naturels, le traitement des eaux polluées ou encore la construction de cliniques ultramodernes.
Andrey Bokarev, le président de la société de matériel ferroviaire, Transmashholding, dont la fortune est estimée à 1,5 milliard de dollars est un philanthrope très reconnu en Russie. Il a notamment reversé plus de 16,2 millions de dollars à diverses associations caritatives par le biais de la SA Transmashholding. Il est également très impliqué personnellement dans le développement du sport en Russie. Il a été président de l’association russe de ski de 2010 à 2020 et membre du Conseil pour le développement de la culture physique et du sport auprès de la présidence de la Fédération de Russie. Il a également grandement participé au financement des infrastructures ayant accueilli les Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi en 2014.
Autre exemple mais pas des moindres : Alisher Usmanov. Influent homme d’affaires russe dont la fortune est estimée à environ 12,6 milliards de dollars, est activement impliqué dans divers projets de mécénat résultant de sa propre initiative personnelle.
Développement des villes rurales, accessibilité des théâtres et cinémas aux personnes malvoyantes ou encore adaptation sociale des orphelins, autant de projets louables qui, grâce à l’aide de ces influents hommes d’affaires russes, profitent à une très large partie de la population. Un signe encourageant pour le monde, qui démontre qu’il n’y a pas qu’au pays de Bill Gates où la philanthropie est démocratisée. Un exemple dont la France pourrait peut-être s’inspirer ?