John Dodelande, un entrepreneur pionnier dans la conquête de l’Art contemporain chinois

“Nous sommes parfaitement placés, géographiquement et culturellement, pour servir de pont entre les artistes chinois et les collectionneurs occidentaux.” (John Dodelande)
Si John Dodelande, implanté en Géorgie, a réussi à conquérir le marché de la Route de la Soie pour faire partie de la nouvelle génération d’entrepreneurs, il est aussi connu pour être un fervent défenseur de l’art contemporain chinois qu’il tente de promouvoir avec passion à travers le globe.
Fondateur de Tbilisi Art Centre, organisation à but non lucratif spécialisée dans l’art contemporain chinois, John Dodelande a un objectif bien défini : établir des connexions transfrontalières afin de renforcer les fils de soie entre les musées, les galeries, les fondations publiques et les collections privées.
Ce passionné, désireux de faire traverser la culture chinoise au-delà les frontières, met tout en œuvre pour accomplir cette mission. En travaillant avec des conservateurs internationaux de premier plan ou en façonnant des expositions à travers les différents pays qui pavent la Route de la soie, John Dodelande réussit, au gré de ses projets, à attirer l’œil de collectionneurs, venus du monde entier, sur les artistes chinois les plus reconnus ou ceux en pleine ascension.
Au fil d’événements organisés, de l’Azerbaïdjan, au Kazakhstan, en passant par la Géorgie, John et son équipe ont rapidement séduit le grand public. Si ce collectionneur fait vibrer le monde artistique à travers les frontières, c’est grâce à de nombreuses expositions. Parmi elles, on peut compter “Enlightening Times”, exposée à Hong Kong en 2019. Le but de ce projet, à travers la présentation des deux plus illustres artistes contemporains chinois, Wang Guangle et Li Shurui, a permis de mettre en avant l’appréhension de la lumière des peintures et plus largement les illusions d’illumination que les artistes sont parvenus à réaliser en utilisant le temps et l’espace comme paramètres.
Réels succès artistiques, ces diverses expositions ne sont que les prémices d’un vaste projet : exporter l’art chinois au-delà des frontières orientales afin que chacun de nous, collectionneur ou simple passionné, puisse s’en saisir et reconnaître ces talents encore inconnus pour le public européen.