Ferrari dévoile l’Elettrica, sa première voiture électrique forte de 1 000 chevaux

Ferrari entre dans l’ère électrique avec l’Elettrica, son tout premier véhicule 100 % électrique, doté d’une puissance impressionnante de 1 000 chevaux. Ce lancement marque une étape majeure dans la transition énergétique du constructeur italien.

Un nouveau chapitre pour Ferrari

Le monde de l’automobile retient son souffle : Ferrari s’apprête à faire son entrée dans l’ère électrique avec l’annonce de son premier modèle à batterie, sobrement baptisé Elettrica. Les premières informations filtrées à l’occasion du « Capital Markets Day » organisé à Maranello laissent présager une révolution dans l’approche du constructeur au cheval cabré.

Pourtant, peu d’éléments visuels ont été dévoilés ; la silhouette et le design restent secrets, même si certains indices confirment une configuration à quatre portes et un gabarit bien éloigné du traditionnel petit coupé sportif.

Image d’illustration. Ferrari ElettricaFerrari / PR-ADN

Ingénierie et innovation au cœur du projet

Si la plupart des constructeurs misent sur des architectures monoblocs dites « cell-to-pack », Ferrari a préféré miser sur une batterie modulaire de 122 kWh, répartie en quinze modules facilement remplaçables. Ce choix va à contre-courant des tendances actuelles, mais l’objectif affiché est clair : privilégier la maintenance et garantir une longévité exceptionnelle. En somme, il suffirait de retirer vingt fixations pour extraire l’ensemble du pack – une rareté dans le monde des véhicules électriques premium.

Par ailleurs, cette batterie utilise la chimie nickel-manganèse-cobalt (NMC), offrant une autonomie estimée à 530 kilomètres. La recharge rapide n’a pas été négligée : grâce à une architecture en 800 volts et une puissance d’accueil de 350 kW, il ne faudrait qu’une vingtaine de minutes pour récupérer environ 240 km d’autonomie.

Des performances qui imposent le respect

Côté technique, l’Elettrica ne fait pas dans la demi-mesure. Quatre moteurs électriques — un par roue — délivrent ensemble plus de 1 000 chevaux, permettant des accélérations dignes d’une supercar : le zéro à 100 km/h serait abattu en seulement 2,5 secondes, tandis que la vitesse maximale atteindrait les 310 km/h. L’agilité promet également d’être au rendez-vous avec une transmission intégrale ultra sophistiquée et un système de roues arrière directrices pouvant pivoter jusqu’à 2,15 degrés.

Pour rendre ces performances accessibles et intuitives, Ferrari mise sur :

• Un contrôle vectoriel avancé du couple pour chaque roue.
• Une stabilité renforcée grâce à l’intelligence logicielle embarquée.

Image d’illustration. Ferrari ElettricaFerrari / PR-ADN

L’émotion au volant réinventée

Reste un défi majeur : transmettre des sensations typiques d’une Ferrari. Les ingénieurs ont donc imaginé un dispositif sonore inédit. Un accéléromètre intégré au moteur arrière capte les vibrations générées par la rotation — jusqu’à 25 500 tr/min — transformées ensuite par un amplificateur numérique en sons harmonieux évoluant selon la vitesse et le couple transmis aux roues. Le tout a été finement accordé afin d’offrir ce frisson auditif cher aux passionnés. L’expérience évoque subtilement la différence entre guitare acoustique et électrique : deux mondes raffinés pour satisfaire l’oreille avertie.

La présentation complète est attendue courant 2026. Mais déjà, la promesse est là : proposer un véhicule capable non seulement de durer « éternellement » mais aussi d’émouvoir ses conducteurs sur tous les plans.